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Dayot Upamecano, le mur du futur ?

Par Nicolas Kohlhuber
Dayot Upamecano, le mur du futur ?

Dayot Upamecano, un nom qui ne parle qu’aux supporters de Valenciennes et aux fans de Football Manager. Six mois après son départ du Nord pour la deuxième division autrichienne, on l’a retrouvé.

Dayot Upamecano, c’est un nom unique et une trajectoire tout aussi surprenante… au premier abord. Ce joueur fait partie de la génération née après le sacre de France 1998 qui commence à fouler les pelouses en tant que professionnel. Véritable pépite, il a mis l’Europe à ses pieds grâce à la maturité de son jeu.

C’était une surprise, en arrivant à Valenciennes, je pensais m’y installer pour quelques années.

United, City, la Juve, le PSG, entre autres, le veulent. « Je ne m’y attendais pas, c’était un choc, mais je ne me suis pas mis la pression, je suis resté patient » , analyse aujourd’hui le défenseur. Oui, mais voilà… La demande est forte, et le joueur de Valenciennes fait finalement ses bagages à l’été 2015, direction… l’Autriche. « C’était une surprise, en arrivant à Valenciennes, je pensais m’y installer pour quelques années. » Loin de la Ligue 2, c’est en deuxième division autrichienne que le natif d’Évreux découvre le monde professionnel.

Donner des ailes

« On y voit de tout, des clubs aux structures solides qui descendent comme des promus où c’est plus folklo. » . Sous les couleurs du FC Liefering, il fait ses grands débuts et compte, après 19 journées de Erste Liga, 11 titularisations dans la charnière centrale de ce club pas comme les autres. Le FC Liefering est la propriété de Red Bull.

Ce n’est pas toujours facile, on joue contre des adultes, ils ont le physique, l’expérience et le vice.

Sa mission ? Donner des ailes aux jeunes joueurs qui arrivent du monde entier. Au final, quand on regarde l’effectif, on a plutôt l’impression de voir le trombinoscope d’une colonie de vacances façon Erasmus : 14 nationalités présentes et surtout un seul joueur âgé de plus de 21 ans, Isaac Vorsah. « L’ambiance est bonne, ils m’ont bien accueilli, on rigole bien ensemble. » Pour ce club qui ne peut prétendre à la montée, un défi physique a lieu à chaque match contre les vieux briscards de l’antichambre de la Bundesliga. « C’est pas toujours facile, on joue contre des adultes, ils ont le physique, l’expérience et le vice. »

Un transfert à 2,2 millions

Un choix surprenant donc, mais pas forcément illogique. « J’ai beaucoup réfléchi avec ma famille. Ça semblait être le choix de la sagesse pour moi. Aujourd’hui, je suis sûr d’avoir fait le bon choix, je me sens bien » , déclare-t-il. Car c’est une décision qui a pu faire polémique. Mais aujourd’hui, pour celui qui a coûté 2,2 millions d’euros au club de la ville de Mozart, c’est une expérience avec 100% de réussite. « Au début, c’était difficile, mais une fois adapté, ça se passe très bien. On s’entraîne au quotidien avec le Red Bull Salzbourg et, à n’importe quel moment, ils peuvent nous convoquer pour jouer, c’est une énorme motivation. Je pense avoir déjà bien progressé depuis mon arrivée. »

Parfois, on me reconnaît, on me demande un autographe, mais ça n’arrive pas souvent.

Infrastructures au top, entraînement avec le champion national, de quoi en faire une star ? Que nenni. « Le football est important ici, mais j’échappe encore à la popularité des stars de l’équipe. Parfois, on me reconnaît, on me demande un autographe, mais ça n’arrive pas souvent » , sourit-il. Pas encore une célébrité donc, mais quels peuvent être les loisirs d’un joueur pro de 17 ans ? Pas de folie pour lui, encore une fois. « Je vis avec ma mère ici, je ne fais plus d’études, mais j’apprends l’allemand, ce n’est pas facile » , admet ce supporter du Barça.

« Pour gagner un Euro, il faut être soudé »

Pour ce défenseur solide, agressif et fort dans les duels, un modèle : Raphaël Varane. « Je regarde la manière dont il joue, mais je n’essaye pas de l’imiter, chaque joueur est différent. » Jusqu’à le rejoindre pour former la charnière centrale du futur de l’EDF ? « C’est un objectif, c’est vrai, mais il faut encore travailler. » En tout cas, le natif d’Évreux a déjà un passif en équipe de France et peut se targuer d’un titre que Varane & co n’ont pas encore : celui de champion d’Europe. Pour lui avec la sélection U17. De quoi avoir quelques conseils à donner pour cet été ? « Ils doivent le savoir, il faut rester solide, la vie de groupe sur une échéance comme ça, c’est primordial. Je pense qu’on va le gagner, cet Euro. » Pour pouvoir mieux aider les Bleus à le défendre en 2020 ?

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