- Mondial 2022
- Finale
- Argentine-France 3-3 (4-2, TAB)
Coupe du monde 2022 : Pourquoi le sacre de l’Argentine était écrit
Par Arthur Jeanne, à Buenos Aires
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Éminemment superstitieux, les Argentins ont relevé de nombreuses coïncidences entre leur victoire en 2022 et leurs sacres précédents. Pas de regrets pour les Bleus, l’Albiceleste devait être championne, c’était écrit, et la France ne pouvait pas faire grand-chose. La preuve.
En 1978, en 1986 et en 2022, l’Argentine a remporté la finale contre un pays qui avait été finaliste lors de l’édition précédente (Pays-Bas en 1978, RFA en 1986, France en 2022).
Le Brésil n’a été éliminé que deux fois aux tirs au but en quarts de finale de Coupe du monde. En 1986 (face à la France de Luis Fernandez) et en 2022. Les deux fois, l’Argentine a été sacrée.
En 1978 et 1986, l’Argentine était dirigée par un président moustachu. Elle a aujourd’hui à sa tête Alberto Fernandez, un autre homme qui affiche une belle pilosité labiale.
Fun fact, en 2022, il n’y a pas de chauve dans l’équipe argentine. C’était déjà le cas en 1978 et 1986. De quoi faire porter à Cambiasso, Palacio, Mascherano, Veron ou Willy Caballero le chapeau de boucs émissaires des échecs précédents ?
À chaque fois que l’Argentine a été championne du monde, elle comptait en revanche dans ses rangs un joueur qui portait un nom de famille britannique. René Houseman en 1978, José Luis Brown en 1986. Et donc Alexis Mac Allister cette année.
L’arbitre de la finale de 1986, le Brésilien Romualdo Arppi Filho, est né le 7 janvier 1939. Szymon Marciniak, qui officiait dimanche, est lui aussi né un 7 janvier.
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Par Arthur Jeanne, à Buenos Aires