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Cet été, votez Wissam Ben Yedder !

Maurice de Rambuteau
Cet été, votez Wissam Ben Yedder !

À l'heure d'affronter Lyon ce dimanche, l'AS Monaco se présente à Louis-II sûre de ses forces et de sa capacité à accrocher un titre de champion de France, quatre ans après la bande de Leonardo Jardim. Et si le bateau monégasque vogue si bien, c'est en partie grâce au capitaine Wissam Ben Yedder, résistant aux vagues et rêvant d'un été merveilleux avec les Bleus.

Alors que la Ligue 1 connaît une course au titre aux airs de (bonne) série Netflix, le Monaco de Niko Kovač semble être le parent pauvre de ce scénario à l’américaine. Le football hexagonal ne jure que par la saison exceptionnelle du romantique LOSC de Galtier, par les atermoiements d’un PSG plus vraiment souverain, ou par les déceptions quasi systématiques des supporters lyonnais. L’AS Monaco ? Bof, les Monégasques sont à leur place : ils font une bonne saison, se qualifieront normalement pour la Ligue des champions, et puis basta.

La raison ? Depuis le début de la saison, Monaco fait profil bas et poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin, s’offrant le luxe de cogner deux fois le PSG sans vraiment attirer l’attention et se présentant, à quatre journées du terme, à portée de tir du leader lillois. Garant de ce rythme de croisière, Wissam Ben Yedder est, sans doute, celui qui incarne au mieux cette force tranquille au moment d’accueillir l’OL : celle d’un trentenaire épanoui, qui vit l’une des plus belles saisons de sa carrière, et qui ne semble même pas s’en rendre compte.

Wissam, la machine modeste

Avec dix-huit réalisations au compteur, le buteur français a l’occasion face à Lyon de dépasser son meilleur total en championnat, atteint lors de sa dernière saison sévillane, puis lors de sa première sous la tunique monégasque. Une performance qui lui permet aussi de se placer en seconde position du classement des buteurs de Ligue 1, derrière la machine Kylian Mbappé. De quoi prendre la grosse tête ? Pas vraiment. Quand son entraîneur le place sur le banc, le capitaine monégasque s’exécute sans broncher. Seule sa mission première importe. La preuve avec les faits : sur la touche lors de la rencontre face à Metz le mois dernier, Ben Yedder est entré à l’heure de jeu pour claquer un doublé. Rebelote une semaine plus tard, cette fois contre Dijon : lancé sur la pelouse après la pause, le nouveau moustachu s’offrait encore un doublé. Vous n’êtes pas contents ? Doublé. « Il va rester sur le banc jusqu’à la fin de la saison puisqu’il marque », s’était marré Kovač après la victoire contre la lanterne rouge. Derrière la blague, la réalité : le coach croate a compris comment gérer son capitaine pour que celui-ci s’épanouisse, tant physiquement que mentalement. Et ça marche.

Rêve rouge, rêve bleu

Pourtant, on le sait, une belle saison sans titre, comme un gâteau sans cerise, laisse forcément un goût d’inachevé. Et ça tombe bien, Ben Yedder a, enfin, une occasion nette d’inscrire une ou plusieurs lignes à un palmarès resté vierge bien trop longtemps. En dix saisons au plus haut niveau, le buteur français n’a eu qu’une finale de Coupe d’Espagne perdue avec Séville en 2018 à se mettre sous la dent. Tout peut changer dans les semaines qui viennent : en Coupe de France, où l’ASM défiera les amateurs de Rumilly Vallières en demi-finales, et donc en Ligue 1, où un succès contre l’OL ferait planer le rêve d’un nouveau sacre après 2017. Et pourquoi pas, au bout de cette saison, une récompense encore plus grande avec l’Euro. Wissam Ben Yedder a une occasion, une vraie, de prolonger le plaisir quelques semaines en partant à l’aventure avec les Bleus.

À l’heure de deviner les 23 heureux élus de Didier Deschamps, Wissam Ben Yedder fait souvent office de bonne poire. La candidature qu’on soulève pour la forme, mais qu’on écarte très vite tant la concurrence est rude. Résultat, zéro sélection durant ses années toulousaines, et une première cape à 27 ans contre la Colombie en mars 2018, trois mois avant la Coupe du monde. Le Ben Yedder sévillan attire l’œil de Deschamps, certes, mais pas assez pour gratter ne serait-ce qu’une place de réserviste.

Trois ans plus tard, le bilan s’est un peu allongé, mais reste encore assez maigre : douze sélections pour deux buts, à chaque fois face à Andorre. La situation, elle, a changé : Ben Yedder est aujourd’hui un nom qui compte dans le championnat de France et, de facto, une absence qui se remarque dans une liste des Bleus. En deux mots : il est désormais crédible de voir en juin celui qui constitue une alternative plus que sérieuse dans une attaque des Bleus qui se cherche depuis quelques matchs. La concurrence est toujours aussi rude, mais cette année, Wissam a de sérieux arguments à faire valoir. Un titre de champion de France, par exemple, et le hit Ben Yedder se retrouverait plus que jamais dans les bacs. Pour le plus grand plaisir des mélomanes monégasques.

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