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C’est le retour de la Do-Do-Domino’s Ligue 2 !

Par Maxime Brigand et Mathieu Rollinger
C’est le retour de la Do-Do-Domino’s Ligue 2 !

Treize jours après la fin de la Coupe du monde, le foot est déjà de retour : vendredi soir, de Gabriel-Montpied au Hainaut, la Ligue 2 tirera ses premiers feux. Le bon moment pour effectuer un petit tour d'horizon de la saison à venir, non ?

Lens tient-il vraiment les épices de cette Domino’s Ligue 2 ?

Exit les vieilles casseroles et les spécialités locales, Lens s’est racheté une batterie de cuisine toute neuve pour que cette quatrième saison consécutive en Ligue 2 soit la dernière. Pour la première année post-Martel, qui a laissé son siège de président à Arnaud Pouille, le club artésien négocie actuellement un vrai virage stratégique : Sikora a laissé les fourneaux à Philippe Montanier, lui-même entouré d’une nouvelle brigade technique avec Éric Roy à la direction sportive et Mickaël Debève en adjoint. Avec la bande, il y a eu du mouvement, évidemment : seize départs, huit arrivées, dont principalement des types rodés à la deuxième division (Leca, Tahrat, Ba, Centonze, Gomis). Les papilles de Bollaert n’attendent que ça. Premier service : vendredi soir, à Orléans.


Qui de Metz ou Troyes pour sortir vainqueur de l’ascenseur ?

Frédéric Antonetti n’aime pas se tortiller pour dire les choses. Alors, lorsqu’il a été invité par L’Equipe pour évoquer sa nouvelle mission, au FC Metz, le nouveau coach lorrain a soufflé sur son colt comme on éteint les bougies de ses adversaires : « Metz, c’est un club de Ligue 1 en Ligue 2. » On est prévenu : si le club est retombé en Ligue 2 pour la troisième fois en dix ans, ce n’est pas pour y perdre son temps. Effectif renouvelé (Oukidja, Gakpa, Delecroix), « traumatisme » à soigner, Antonetti a déjà enfilé son casque de chantier et Metz s’avance sur cette saison comme un faucon affamé. Des concurrents ? Bien sûr, il y en a, dont un principal dans la catégorie « je descends mais je remonte tout de suite » : l’ESTAC, qui a opté pour la continuité, malgré quelques retouches (Touzghar, Berthomier), et pour un accent portugais -Rui Almeida- sur le banc. Feu !


À Sochaux, c’est quoi le projet ?

Difficile à dire, pour le moment, donc il va falloir tirer la carte de la patience. L’été 2018, à Sochaux, aura été celui de la révolution : le groupe espagnol Baskonia-Alavès a débuté son mandat de trois ans dans le cadre d’une gestion globale du club doubiste, David Vizcaino a enfilé sa cape de directeur sportif, José Manuel Aira s’est installé sur le banc et on a trouve aujourd’hui un effectif qui se connaît à peine à l’heure de débuter la saison à Grenoble. Et alors ? Tout ça respire la confiance : Sochaux a remporté cinq de ses six matches de préparation, avance avec un groupe dont la moyenne d’âge tourne autour de vingt-deux ans et la montée n’est déjà pas loin dans les esprits. Oui, c’est osé et cela rappelle un récent projet nordiste, non ?


Un promu peut-il vraiment s’échapper chez les grands ?

Un tube des années 2000 : un promu qui arrive de National peut-il encore une fois filer directement en Ligue 1 ? Pas impossible. Car si Philippe Hinscheberger (Grenoble) a déjà affirmé qu’il faudrait être « patient » , si Régis Brouard (Red Star) est pour le moment trop occupé à régler les failles défensives de son équipe et si Mathieu Chabert (Béziers) est surtout dans l’optique de découverte, il existe une réelle place. Pourquoi ? Parce que la Ligue 2 est un bordel total, désorganisé, où chacun peut tirer sa fléchette et viser la cible sans appréhension. L’an passé, Châteauroux et le Paris FC, promus de l’été 2017, se sont ainsi mêlés un temps à la course à la montée, Strasbourg est monté la saison précédente et on connaît l’histoire. Et s’il faut se mouiller, pourquoi pas Grenoble ?


Jamal Thiaré a-t-il vraiment le temps ?

Jamal Thiaré est arrivé au Havre, fin mai, avec un regard éclaté : celui du type qui vient de cocher une case supplémentaire sur sa to-do list. Le jour de sa présentation, le meilleur buteur de la version 2017-2018 du championnat de National 1 (quinze buts claqués avec Avranches) n’a donc pas hésité à sortir ses sentiments sur la table. « Je suis content de signer un contrat de trois ans ici, c’est ce dont j’avais rêvé quand j’étais petit. » Vraiment ? « Oui, mais de toute façon, tout le monde savait que Jamal avait le temps, que je n’avais pas besoin de passer au centre de formation comme la plupart des gens. Je suis arrivé à Charleroi en 2013 en ayant surtout joué avec des équipes de quartier au Sénégal en fait… » Et alors ? Thiaré s’en cogne : il est prêt et la Ligue 2 doit l’être aussi. Le remplaçant de Jean-Philippe Mateta, c’est lui et le bonhomme n’a pas peur de l’assumer. Être meilleur buteur de National et emmener son club en Ligue 1 ? Joue-la comme Bozok, mon pote. Le pari est lancé, comme celui d’un retour en forme de Geoffrey Jourdren à Nancy : oui, on parle bien du troisième gardien le plus talentueux du championnat.

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