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Ce qu’il faut retenir de docu « Au coeur de l’épopée russe »

Par Mathieu Rollinger
Ce qu’il faut retenir de docu « Au coeur de l’épopée russe »

Pour en voir plus sur les coulisses de l’équipe de France en Russie, il fallait suivre les joueurs sur les réseaux sociaux. Pour tout le reste, il y avait ce documentaire réalisé par Emmanuel Le Ber et Théo Schuster et diffusé ce mardi soir sur TF1. Un bel outil de comm' qui reste très loin des Yeux dans les Bleus, mais qui méritait tout de même son petit florilège.

Benjamin Pavard n’a pas encore tous les codes. Ce ringard se pointe à Clairefontaine avec les baskets de l’année passée.

Il n’est pas le seul à se faire à son nouvel environnement : Steven Nzonzi, lui, se perd dans le château.

Didier Deschamps est très tactile. Les caresses de bidons, c’est son truc.

En guise de supplément de motivation, Didier Deschamps a distribué à chacun une copie de la lettre de Laurent Koscielny. La carte postale d’Adrien Rabiot a dû se perdre en chemin.

Benjamin Mendy a les oreilles dures. Les pichenettes, ça ne lui fait rien.

« C’était dur, même à l’Atlético on ne fait pas ça. » Antoine Griezmann déguste pendant la préparation physique. En espérant que le Cholo n’entende pas ça !

Rangez vos « Cheese » . Pour que tout le monde sourie sur la photo, on dit « Umtitiiiiiii » .

Didier Deschamps se fâche tout rouge quand il surprend Djibril Sidibé et Benjamin Mendy en pleine partie de tournante. « Vous ne pouvez pas jouer au ping pong normalement au lieu de tourner autour ? Vous en plus !? C’est pas sérieux, moi une fois j’ai fait ça, je me suis fait le mollet… »

La première visite d’Emmanuel Macron se passe sous la pluie. Un heureux présage ?

Steve Mandanda et Paul Pogba regardent la redif’ de l’Euro 2000, et la finale France-Italie dernier trophée soulevé par l’équipe de France. De quoi faire remonter à la surface des madeleines de Proust à Paulo. « C’était calme, tout le monde était gentil. Faut qu’on remette ça, qu’on job bien. (sic) »

Hugo Lloris dit tellement bien les choses qu’il en deviendrait presque chiant. Mais ça, on le savait déjà.

« Quand je vois les autres équipes atterrir, ça me rappelle les tournois inter-quartier, quand les autres arrivent sur le parking et mettent leur short, sauf que là c’est le Mondial. » Moment nostalgie pour Adil « Tonton du Bled » Rami.

Alphonse Areola voyait le coup franc de Cristiano Ronaldo dans le mur. Un indice concernant le fait qu’il ne soit que troisième gardien.

Ce qui a permis au Parisien de travailler son lancer franc, cela dit.

L’idole du peuple marseillais s’appelle Florian « le 23e » Thauvin.

DD est un homme qui s’excuse avant de mettre ses lunettes.

Kylian Mbappé voulait manger de l’Argentin, et il est passé à table.

Non, il n’y a pas que du Naza dans la playlist des Bleus. Et c’est du Michel Fugain qui tourne dans le bus. Le titre ? Une Belle Histoire

« Moi je ne rentre pas ce soir ! Demain, je serai à l’hôtel à manger encore ces putain de pâtes sautées. Messi ou pas Messi, on s’en bat les couilles. » Paul Pogba choisit son menu avant l’Argentine.

N’Golo Kanté est quelqu’un de timide. Mais ça, on le savait déjà.

L’interview micro-bouteille est un sacré concept à développer.

Edinson Cavani est un homme élégant. Mais ça, on le savait déjà.

Mendy et Kimpembe sont clairement plus à l’aise pour faire les malins sur les réseaux que pour tenir un rôle devant les vraies caméras. Chacun son métier.

Benjamin Pavard barbote avec des frites. Oui, des frites pour le Nordiste.

« On peut écrire l’histoire, aujourd’hui on a juste le stylo. » Et une nouvelle punchline pour Paul Pogba, décidément très en verve.

Le secret de la réussite : « le parfum de la victoire » . By Samuel Umtiti.

Et un deuxième taquet de Deschamps pour Mendy, qui restait en attaque sur l’opposition. Tête de Turc ou bonnet d’âne ?

Et N’Golo Kanté, stoïque comme toujours sur sa chanson. Qu’est-ce que ça sera quand ce petit bonhomme sera doté de la parole !

Un projet ? Une team à builder ? Il y a le feu de camp. Propice pour parler d’ « âme » , d’ « esprit » et de « destin » .

Bon, même en finale, ce n’est pas la langue française qui en sortira vainqueur.

C’est Hugo qui a le brassard, mais c’est Paulo le patron. Sans contestation.

Dans cette version, le crochet foireux de Lloris n’existe pas. L’histoire est écrite par les vainqueurs, paraît-il.

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