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C1 : Le PSG doit terminer le travail face à Istanbul Başakşehir

Par Andrea Chazy
C1 : Le PSG doit terminer le travail face à Istanbul Başakşehir

Face à Istanbul Başakşehir, ce mardi soir au Parc des Princes, un nul suffit au Paris Saint-Germain pour décrocher sa qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mieux, un succès face à l’équipe d’Enzo Crivelli placerait les Parisiens en tête du groupe H. Presque un miracle tant la campagne européenne parisienne a été laborieuse et incertaine.

Souvenez-vous : il y a un mois jour pour jour, l’horizon était gris autour du Paris Saint-Germain. Après deux défaites en trois journées, Thomas Tuchel était plus que jamais fragilisé, et le foot français s’étonnait alors de voir ramper son meilleur soldat à un stade où celui-ci ne doutait pas au moment d’aligner les headshots les années précédentes. C’est vrai : au fil des saisons, on s’était presque habitué à voir Paris dérouler en phase de poules et commencer à trembler à l’approche du mois de février où le moindre petit bobo devenait un drame international, où la moindre décision arbitrale en sa défaveur faisait en réalité partie d’une cabale contre le club parisien. Mais visiblement, depuis un peu plus d’un an, l’ordre établi est sans cesse bousculé : Paris est parvenu à se hisser jusqu’en finale de C1, s’est permis de galérer comme pas possible en phase de poules pour finalement, sans réellement convaincre, potentiellement terminer leader devant Manchester United et le RB Leipzig. Cherchez la logique.

Toujours debout malgré la tempête

Oui, Paris revient de loin et même Thomas Tuchel doit se demander comment il va vraisemblablement réussir à sortir en vie d’un scénario qui avait pourtant tout de l’épilogue réservé à l’aventure parisienne. Mais l’entraîneur allemand a réussi à braquer Leipzig à domicile au terme d’un match que personne n’a pris plaisir à voir. Il est également parvenu, avec son groupe, à repartir d’Old Trafford le magot dans les bras. En souffrant, en remerciant Anthony Martial de sa maladresse, et surtout en se montrant cynique au possible. Le PSG est dans le dur, c’est un fait, mais finalement, le PSG a pris six points sur six et n’a désormais plus qu’à terminer le boulot face à Istanbul Basakhsehir au Parc des Princes ce mardi soir.

Une formation turque qui n’a pas pris un seul point à l’extérieur cette année en C1, mais qui s’autorisé le luxe de scalper Manchester United à domicile. Le mot d’ordre est tout trouvé et visiblement déjà assimilé par le groupe rouge et bleu : « J’ai l’impression que les joueurs savent bien que c’était un travail très dur, avec des situations compliquées, pour arriver à une comme la nôtre demain, expliquait Thomas Tuchel en conférence de presse d’avant-match. Au début, j’avais confiance dans le fait que tout le monde a totalement compris ça. On va préparer ce match de façon sérieuse et on ne va pas changer notre discours maintenant. On a changé notre manière et notre qualité pendant les matchs décisifs, c’est une troisième finale, et on va préparer l’équipe pour gagner cette troisième finale consécutive après Leipzig (1-0) et Manchester (3-1). »

Finir de se retrouver

Paris a en réalité un double objectif à remplir face à la formation stambouliote. Le premier, c’est celui de sécuriser cette première place qui permet de recevoir au match retour en huitièmes et d’éviter un paquet de gros poissons comme Liverpool ou le Bayern tôt dans la compétition. Lorsqu’on se rappelle la seconde manche face à Dortmund l’an dernier, oui, jouer à domicile, cela compte. Un nul suffit aux Parisiens à se qualifier, mais en cas de victoire de Manchester ou de Leipzig dans le même temps, Paris terminerait second du groupe. Et là, les regrets seraient présents. Mais pour Tuchel, l’heure des calculs d’épicier ne doit tout simplement jamais arriver : « Le premier objectif est de gagner, on ne veut pas penser à autre chose.(…)Je demande tout notre sérieux et notre concentration à 100% contre Başakşehir. C’est une équipe qui joue la Ligue des champions, le champion de Turquie. C’est la Ligue des champions, les matchs faciles n’existent pas, c’est le moment de continuer nos efforts comme lors des derniers matchs. »

Le second objectif, plus important encore, est celui de trouver de la continuité pour le club de la capitale. À Montpellier ce week-end, avec une équipe remaniée, Paris a su l’emporter plutôt facilement et enchaîner un troisième succès de rang toutes compétitions confondues n’est jamais anodin. Paris doit désormais terminer le boulot pour pouvoir gagner le droit de passer les fêtes au chaud.

Par Andrea Chazy

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