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Bellaïd : « Clairefontaine restera gravé dans ma mémoire »

Par Alexandre Alain
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Révélé par le documentaire À la Clairefontaine, puis sous le maillot de Strasbourg, Habib Bellaïd (26 ans) a depuis posé ses valises du côté de Sedan. S’il a bien grandi depuis le documentaire diffusé sur Canal +, l’international algérien a gardé la tête sur les épaules et espère remonter la pente avec son club, qui flirte avec la zone de relégation avant la réception d’Istres. Avant de tenter une nouvelle aventure à l’étranger.

Ressens-tu la réception d’Istres comme un match déjà capital ?C’est sûr que c’est un match capital, mais dans la situation où nous sommes, tous les matchs sont importants. On rencontre une belle équipe d’Istres, qui fait un super début de saison, sans avoir de noms ronflants.
Qu’est-ce que tu crains de cette équipe istréenne ?Le fait que justement, c’est une équipe. Les joueurs ont l’habitude de jouer ensemble. Ils ont toujours Akrour, qui est un petit malin, un vieux briscard qui arrive toujours à marquer des buts. Il est toujours dangereux. En plus, José Pasqualetti (l’entraîneur d’Istres, ndlr) connaît bien la Ligue 2 et Sedan. Ça ne va pas être facile.

Tu joues un peu le rôle de cadre dans cette équipe, non ?Oui, bien sûr. Le coach (Laurent Guyot, ndlr) m’a fait venir aussi pour ça. Je suis quelqu’un capable d’exprimer certaines choses, même si je suis sanguin. On a un groupe jeune. C’est important aussi d’avoir des joueurs d’expérience comme Ramé ou Diallo. On essaye de s’en sortir tous ensemble. Dans notre situation, les anciens prennent un peu plus la parole, mais on ne s’affole pas encore. La saison est longue. Quand la mayonnaise va prendre, on arrivera à enchaîner les points.
Dans À la Clairefontaine, déjà, tu semblais être un taulier.
Oui, c’est dans ma nature. J’aime bien parler mais il y a aussi des moments où il faut fermer sa bouche et travailler. On est plus dans cet état d’esprit en ce moment. On se dit ce qu’il faut se dire, mais on essaye de mettre les bouchées doubles pour prendre des points.

Tu as gardé des contacts avec tes collègues de promo à Clairefontaine ?Oui. Ricardo Faty (Ajaccio, Ndlr), c’est mon « frère » . On est tout le temps ensemble, on se téléphone, on part en vacances ensemble. Et sinon, on est tous en contact sur Facebook. Les réseaux sociaux nous aident énormément.

Ce reportage n’a-t-il pas mis une pression supplémentaire à toute ta génération ?Au début, peut-être, mais plus après. Maintenant, on est des hommes, on a 25 ou 26 ans, on n’est plus des enfants. On a toujours cette image du joueur qui est passé à Clairefontaine, mais on n’est plus les enfants qui étaient passés à la télé, on est quasiment tous pères de famille.

Tu es nostalgique de cette période ?Non, car j’ai une très bonne vie, tout se passe bien, je suis papa de deux enfants. Mais ce qui s’est passé restera gravé dans ma vie et dans ma mémoire à jamais. C’est très important pour moi, au-delà du reportage.

Selon toi, lors de la fameuse embrouille Ben Arfa-Diaby, qui serait sorti vainqueur du combat ?Je n’y étais pas, car j’étais en sélection à ce moment-là. C’est ce qui se passe quand des gamins de 14 ou 15 ans vivent ensemble. Ce n’est pas la seule dispute qu’il y a eue lors des trois ans. Il y a peut-être eu des mots qui ont dépassé leurs pensées, mais je suis sûr que, lorsqu’ils se retrouvent sur les terrains de Premier League, ils se font la bise car, quoiqu’il arrive, on est liés à vie.

Depuis le début de ta carrière, tu as joué dans l’Est et le Nord de la France, ainsi qu’en Allemagne. Tu n’as pas envie de voir un peu le soleil ?Je commence de plus en plus à penser à autre chose. Il faut déjà faire une bonne saison cette année et ensuite aller sous d’autres cieux. On va voir comment se déroule cette année, car je suis dans un bon club, très bien structuré. J’arrive à un âge où j’ai envie de connaître autre chose. Une fois que tu as joué à l’étranger, tu as envie de voir comment cela se passe ailleurs. J’ai vraiment vécu une belle expérience en Allemagne (à l’Eintracht Francfort, ndlr). J’ai envie de m’ouvrir. Mais rien n’est fait.

Même si un club de Ligue 1 souhaite te recruter, tu privilégieras l’étranger ?Oui, même si c’est en deuxième division. J’ai vraiment envie de m’ouvrir, d’apprendre une nouvelle langue. Ce sera important pour mon avenir. La Ligue 1 reste une vitrine, mais ce n’est pas forcément un objectif. L’Allemagne, que ce soit en Bundesliga ou en deuxième division, ça reste vraiment un pays de football. J’ai d’autres aspirations, mais je ne préfère pas encore en parler.
Tu suis toujours les résultats de Strasbourg ?Bien sûr. Je sais que Marc Keller a repris un peu la main. Je suis les résultats tous les week-ends, c’est normal. Ça reste mon club formateur et le club où j’espère peut-être finir un jour. Ce sera soit le Red Star 93 ou le RC Strasbourg. Ce sont les deux clubs les plus importants pour moi. Je pense que Strasbourg sera en Ligue 2 dans cinq ans, j’en suis persuadé.

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