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Bagarre dans le peloton, Sochaux et Niort en danseuse

Par Eric Carpentier
Bagarre dans le peloton, Sochaux et Niort en danseuse

Lundi soir, Reims va devenir encore un peu plus le PSG de la Ligue 2. Aucun de ses poursuivants ne s'est imposé, pendant que Niort faisait tomber la forteresse du Paris FC. Ce qu'il faut retenir de cette nouvelle fournée.

L’analyse définitive de la journée : personne ne veut prendre sa place

Ils étaient quatre poursuivants du Stade de Reims a être de sortie ce soir. 90 minutes de jeu plus tard, aucun n’a réussi à prendre les trois points, et ce sont les Rémois qui se frottent les mains : en cas de victoire à Brest lundi, ils mettront Nîmes à douze points. Quant au FC Lorient, il a l’occasion de monter sur le podium demain s’il ne se fait pas prendre dans les filets lensois. Reims devant, les autres au coude-à-coude derrière : cette saison, la Domino’s se prend pour la Conforama.


Vous avez raté FC Sochaux – GFC Ajaccio et vous n’auriez pas dû

Il faut prendre les matchs les uns après les autres, mais quand les deux prochains adversaires s’appellent PSG et Stade de Reims, le Sochalien peut facilement préférer l’apéro à la réception des gaziers d’Ajaccio. Erreur. Car dans ce match, il y a tout eu : du suspense jusqu’à l’heure de jeu, un Florian Martin (une nouvelle fois) délicieux, un Touzghar ressuscité d’un doublé, un quatrième but collectif de toute beauté, et finalement un FCSM toujours dans la course avec son cinquième succès en sept sorties en 2018. Plus sûr que le bitcoin, misez sur les Lionceaux.


La polémique du four à pizza : Nîmes – Ajaccio pouvait-il se terminer sans carton rouge ?

Sur la liste des ingrédients d’un choc du haut de tableau, deux équipes de caractère, un jeu rugueux et quelques bons tampons, ce serait une faute de goût de ne pas saupoudrer le plat d’un petit rouge. C’est probablement ce que s’est dit monsieur Batta en expulsant l’Ajaccien Marin à la dernière minute. Carton qui a donné un dernier coup franc, qui a donné un dernier corner, qui n’a rien donné. Mais bien tenté, monsieur Batta.


L’homme de la soirée : Vincent Muratori

Trente ans sur la carte, dont onze ans de foot professionnel. Une rencontre parmi tant d’autres au cœur de l’hiver et au stade du Hainaut de Valenciennes. Quand soudain, la lumière : Vincent Muratori marque son premier but professionnel, 247 matchs après ses débuts. Une belle leçon de persévérance offerte par le latéral.


Les charts

Tops :

David Djigla : Quand on est quinzième de Ligue 2, qu’on se déplace chez un prétendant à la montée sur une série de douze matchs sans défaite et meilleure équipe à domicile, et qu’on l’emporte finalement 0-1, on se souvient du blase de celui qui vous offre la victoire : lui, c’est David Djigla, et il vous salue bien bas.

Youssouf Hadji : Parce que tant qu’il sera, à 37 ans, meilleur buteur de l’ASNL et tant qu’il continuera d’accumuler, à 37 ans, les apparitions en professionnel, Youssouf Hadji restera au top. Même en entrant pour deux petites minutes de jeu.

Gabriel Mutombo-Kupa : Naître à Villeurbanne, s’appeler Mutombo et afficher 1,91m sous la toise fait normalement de vous un basketteur de talent. Si la version Kupa affiche quelques prédispositions défensives dignes de son aîné, elle a surtout inscrit le premier but de la soirée dès la troisième minute face au Havre. Un but qui vaut trois points, évidemment. Who wants to sex Mutombo ?

Flops :

Antoine Devaux : Avoir dix points de retard sur l’avant-dernier au coup d’envoi, c’est pas évident. Être sur huit défaites en onze matchs à domicile, c’est compliqué. Alors, quand en plus on a un milieu qui dévie un centre dans ses propres buts dès le premier quart d’heure de jeu, ça devient carrément mission impossible pour le Tours FC. Antoine deux-chevaux.

Jimmy Roye : C’est l’histoire d’un mec qui a l’occasion d’ouvrir le score chez le troisième de Ligue 2, par ailleurs son ancien club durant deux saisons, en transformant son troisième penalty de la saison. Et à la fin, il tire très fort, tout droit et sur le gardien. Non, ce n’est pas une histoire drôle. C’est seulement celle de Jimmy Roye, qui aime beaucoup Djigla, ce soir.

Joris Marveaux : Le but de l’égalisation à la 55e, celui du break, contre son camp, dix minutes plus tard : à Sochaux, Joris Marveaux a appuyé sur le bouton de l’ascenseur émotionnel. Du dernier étage à la cave sans correspondance.


Ils ont dit

– « Je ne vais pas dire qu’on s’en fout. » Avant le match, le Tourangeau Haris Belkebla rime avec langue de bois. Et après sa 19e défaite en 24 matchs ?

– « On peut être satisfait de rentrer avec un point. » Quand tu te déplaces aux Costières, tu peux être satisfait de rentrer tout court, Mathieu Coutadeur.

– « En dehors du terrain, on zappe complètement. » Yoann Touzghar nous apprend qu’il n’arrive pas à se décider entre W9 et NT1.


La stat’ inutile : 0

Benoît Pedretti est invaincu dans sa carrière d’entraîneur adjoint. Tarlouze ?

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