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Arsenal, City, Liverpool : des cadors anglais en mode Brexit

Par Tom Binet

Manchester City et Arsenal éliminés, l’Angleterre ne sera pas présente en demi-finales de Ligue des champions pour la première fois depuis quatre ans. Pire, à moins d’un exploit retentissant de Liverpool à Bergame, les trois meilleures équipes du championnat domestique auront toutes quitté la scène avant le dernier carré.

Arsenal, City, Liverpool : des cadors anglais en mode Brexit

C’était il y a seulement cinq ans, mais cela paraît aujourd’hui une éternité. À l’issue de la saison 2018-2019, quatre clubs anglais trustaient les tickets pour les finales européennes : Liverpool-Tottenham en Ligue des champions et Arsenal-Chelsea en Ligue Europa. Après une décennie de domination des formations espagnoles, il s’agissait alors du symbole d’un retour en force de la perfide Albion, appelée à régner à nouveau sur les compétitions continentales. Sans que cela ne soit annonciateur de la moindre tendance, cette saison fera a minima exception, puisqu’aucun gros bras de Premier League ne devrait soulever de trophée européen d’ici début juin.

Un carré final sans Anglais

C’est en tout cas une certitude en Ligue des champions. Mercredi, la reine des compétitions a souri aux mastodontes du Bayern Munich et du Real Madrid, tout sanctionnant la trop faible expérience d’Arsenal et le manque de réalisme de Manchester City. À l’exception du Final 8 de Lisbonne aux conditions bien particulières, c’est la première fois depuis le printemps 2017 qu’aucun représentant de Premier League ne disputera le dernier carré de la C1 (et même la finale, puisqu’au moins City, Liverpool, Chelsea ou Tottenham se sont hissés jusqu’au match fatidique cinq fois sur les six dernières éditions).

Troisième membre d’un podium historique en championnat, les Reds ont probablement eux aussi dit adieu à leurs ambitions européennes dès leur quart de finale aller, balayés à Anfield par l’Atalanta Bergame. À moins d’un exploit de Jürgen Klopp et sa bande en Lombardie, les grands noms du championnat anglais auront tous déserté la scène dès la mi-avril. Une débandade débutée dès l’automne au fil d’une campagne catastrophique de Manchester United, quand Newcastle se cassait les dents sur un groupe trop relevé pour son grand retour dans la compétition. Enfin, Chelsea et Tottenham n’avaient pas daigné participer, largués l’an passé dans un championnat devenu extrêmement concurrentiel.

La PL en PLS

Cette lutte sans merci que se livrent chaque week-end Citizens, Reds et Gunners pour un titre de champions d’Angleterre tant convoité peut-elle expliquer ce coup de mou en milieu de semaine ? Sans doute au moins en partie, surtout à la lecture de la semaine très difficile vécue par Liverpool et Arsenal, avec deux défaites de rang au pire des moments. Le débat sur la compétitivité trop ou pas assez élevée d’un championnat est loin d’être nouveau, mais force est de constater que les autres demi-finalistes de Ligue des champions ont pu bénéficier d’une relative marge de manœuvre (sauf peut-être le Borussia Dortmund, au coude-à-coude avec le RB Leipzig pour la quatrième place de Bundesliga, sachant que la cinquième a également de bonnes chances d’offrir un ticket en C1).

Mercredi soir, City comme Arsenal n’étaient pas loin du compte, finalement vaincus sur les fameux détails du très haut niveau. Ces derniers auraient-ils tourné en leur faveur si les organismes avaient été moins sollicités chaque week-end ? Personne ne le saura jamais. « Je dois dire merci à ces joueurs du plus profond de mon cœur pour la façon dont ils ont joué, lâchait pourtant Pep Guardiola après la déception. Nous avons joué de manière exceptionnelle, mais malheureusement nous n’avons pas pu gagner. » Il n’empêche, le constat est limpide : seul pays avec l’Espagne à compter huit clubs qualifiés en Europe, l’Angleterre pourrait bien se retrouver avec un seul (voire aucun) qualifié en demi-finales (l’Espagne n’est guère mieux lotie avec le seul Real Madrid encore en lice dans les trois compétitions). Charge à Aston Villa, quatrième de Premier League, qui devra survivre à la force collective de Lille dans son antre ou à West Ham, si les Londoniens parvenaient à infliger son premier revers de la saison au Bayer Leverkusen de Xabi Alonso, de prendre la relève des cadors pour ramener le football à la maison.

Par Tom Binet

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